Pour qui ?

Toutes les familles ont à traverser des moments difficiles. La vie de famille n’est pas linéaire, elle est parfois bousculée par des événements qu’elle ne contrôle pas et l’incertitude qui en découle peut entraîner une perte de sens. On ne trouve plus sa place, on ne se comprend plus, on ne communique plus, on interprète, on suppose…Les conflits graves émergent et se cristallisent.

La médiation familiale ne concerne pas que les parents divorcés ou séparés mais aussi tous les autres membres de la famille avec qui les rapports sont conflictuels, rompus ou inexistants.

La médiation peut être demandée par les intéressés ou bien conseillée par des acteurs sociaux ou encore ordonnée par un juge mais le plus important reste que chacun doit s’y engager librement. On peut l’interrompre à tout moment et la reprendre plus tard si nécessaire.

Pour quoi ?

Dans ce moment charnière, il s’agit de mettre à jour les incompréhensions et les difficultés des uns et des autres, afin de sortir de la confusion. Laisser chacun parler de son ressenti, ses attentes, ses peurs, ses besoins et d’exprimer ses émotions dans un cadre sécure avec un tiers neutre, indépendant et impartial. Permettre à chacun de prendre ses responsabilités et de travailler à la construction d’une solution commune.

La médiation familiale est un processus de pacification des conflits familiaux tels que les conflits de couple, les oppositions parentales, les tensions intergénérationnelles, les rivalités de fratrie, les brouilles successorales, …

Elle voit le conflit comme une opportunité de changement, une manière de réguler les liens malmenés (par exemple développer une relation de coparentalité qui rencontrera les besoins des enfants mais aussi de chacun des parents). L’accent n’est pas mis sur le passé mais sur la construction concrète de décisions prises pour le présent et le futur. Sortir de l’accusation pour passer à la collaboration.

On peut y faire appel à tout moment, dès que l’on ressent le besoin de régler un différend, de pacifier ses rapports, de créer ou reconstruire des liens familiaux. Le nombre de séances varie selon l’intensité du conflit. Souvent, elle se termine par l’élaboration d’un accord mais ce n’est pas une finalité en soi, c’est surtout la reprise du dialogue et le maintien du lien qui importent.

Le médiateur respecte le code de déontologie de son métier, il est tenu au secret professionnel et doit continuer à se former tout au long de son parcours.

Qui contacter ?

Stéphanie Tanghe

Stéphanie Tanghe

Médiatrice familiale agréée